lunes, 27 de octubre de 2014

Sols podràs lluitar amb força. I llavors, ho faràs?

Les ones de la mar t'empenten i et fan caure, te traeixen i es burlen de tu. I les roques esbaroses estan amb ella, i també se't riuen, i t'agafen pels braços i t'hi endinsen. Les roques volen riure, riuen amb la mar a qui estimen, i aprofiten per fer de tu una excusa perquè eixa dolenta mar les mulle, no fuja d'elles i romanga allí. 

Aquell rocallam que traeix, aquella mar que empenta, tots dos com fong i alga simbionts, tots dos com paper i tinta inesborrable, un cridant i l'altre en silenci, tots dos fent melodia assassina, música depressiva, i notes que colpegen fortament t'han empentat i has caigut, i t'has ferit. Has plenat el teu cos de nafres, la teua pell de marques i la teua ànima de res. 

De vegades ocorre. De vegades caiem i plenem la nostra ànima de res i doncs ens sentim buits. Però ocorre a més que és en eixos moments d'ànima buida en què sentiments com la tristor, la melangia i la soledat aprofiten per plenar el buit del teu jo. I doncs ens sentim tristos, nostàlgics i sols. 

Sentir-se sol no és estar sol. Sentir-se sol és no veure qui durant un temps s'ha amagat, o ha anat a qualsevol lloc. I prompte tornarà. I ja no estaràs sol, però pensaràs que has estat abandonat, i seràs hostil, i t'enfadaràs i el cel caurà. La rancúnia t'emplenarà l'ànima i sentiràs eixa pressió a sobre. 
Alguns et diran que t'allunyes de la mar, altres que hi faces cara. Amb l'ànima buida, sols seràs cos, bèstia i animal. Sols podràs lluitar amb força. I llavors, ho faràs? 

Deixa'm donar-te un consell. Fes-ho, perquè hom ha de lluitar amb cos i ànima per aconseguir allò que vol, perquè la vida no ens arrossegue a caprici seu, per no enfonsar-se en l'aigua tèrbola del mar. O no ho faces, no lluites, tira la tovallola, abandona, fuig... Perquè amb l'ànima buida ja no seràs home, perquè sols seràs bèstia, animal... La mar t'endinsarà. 

Però i si potser no ho fa? I si l'alegria, l'amor i la simpatia aprofiten per emplenar la teua ànima? I si la tinta inesborrable s'escorre pel paper? Sols podràs lluitar amb força. I llavors, ho faràs? 

viernes, 28 de marzo de 2014

Moi, je et surmoi.

MOI, JE ET SURMOI : Comment devenir un pimpant et un connard à la fois. 

Voici mon autobiographie. Dans ces lignes, j’aimerais vous raconter ce qui a été ma vie jusqu’au moment. Toutefois, je ne le ferai pas parce que ni je ne suis sûr de ce qui m’est arrivé pendant les années quatre-vingt-dix ni j’ai envie de vous ennuyer.

Je m’appelle Adrián, ma mère m’a appelé ainsi en raison d’un acteur qu’il y avait dans un feuilleton qu’elle suivait. Après, quand mon petit frère est né, je n’ai pas permis qu’on l’appelait comme n’importe quel autre mauvais acteur, et j’ai décidé donc de choisir son prénom, quoique maintenant je le trouve aussi laid que le mien ! Néanmoins, personne ne nous appelle avec nos prénoms, mais ils le font avec nos noms : moi, on m’appelle Sisternes, mais curieusement, on appelle mon frère Domene.

Xàtiva, 1996. C’est là que je suis né. Plus précisément, c’était le jour de mon anniversaire. Je crois que c’est en automne, où même en hiver, puisque je me rappelle qu’il fait froid et la nuit tombe bientôt, mais peu importe le jour. J’ai déjà dix-sept ans (parfois j’ai beau avoir l’impression d’avoir vécu dix vies!), mais mes parents me nomment encore « leur enfant » : ils me disent que depuis le jour de ma naissance, je n’ai pas arrêté de pleurer.

 La première partie de ma vie n’est pas spécialement intéressante. En fait, je ne me souviens presque de rien. On m’a montré des vidéos et j’ai écouté quelques petites histoires mais peut-être tout est un gros mensonge. J’ai été si marqué lorsque j’ai su que Père Noël n’existait pas, que depuis ce moment-là je doute de tout ce qu’on me dit. Ma famille m’a raconté que j’ai fait mes premiers pas bientôt, et que j’ai appris à lire et à écrire rapidement.

Premier bouleversement de ma vie : en 2005, alors que j’étais sur le point de recevoir la première communion (maintenant je ne le ferais pas), ma famille a déménagé. Les ouvriers n’avaient pas encore fini tous leurs travaux quand nous avons déménagé, par conséquent cela devenait au jour le jour plus stressant. Je n’aimais pas du tout ma nouvelle maison, même si elle était beaucoup plus grande que l’appartement où nous habitions, encore je ne voulais pas y passer les nuits. Dans le vieil appartement, j’avais mon gigogne, où je dormais. Par contre, dans la maison que j’habite encore, il y a autant de lits vides que je ne sais pas où me coucher!

Les jours se passaient. Et petit à petit je grandissais, mon frère aussi. Mes parents vieillissaient. On me disait que j’étais déjà un « petit homme ». Alors que je marchais avec ma mère dans la rue, des vieilles dames que je ne connaissais pas ajoutaient souvent que j’étais plus grand qu’elle (ou même que nous ressemblaient une vraie couple !). J’ai devenu effectivement un préadolescent : avec des forts douleurs au dos et des grains sur tout le visage. C’est à cette époque que j’ai rencontré mes meilleurs amis. Nous avons commencé le lycée tous ensemble, mais nous avons fini tous séparés parce que certains d’eux se sont fait mettre à la porte pour impertinence et inattention.

Maintenant je suis encore au lycée. Là j’étudie des choses très intéressantes pour cette époque technologique, comme la géographie ou la philosophie. Si je devais me décrire, je dirais que je suis quelqu’un de généreux et curieux mais que je suis aussi drôle, fou et d’humeur changeant.

Je hais l’intolérance, le racisme et la violence gratuite, qu’elle soit dirigée contre les humains autant que sur les animaux. Je suis trop idéaliste : je vis dans un monde imaginaire où tout est parfait. Mais la réalité est bien différente de ce monde dans lequel je crois vivre. J'ai conservé toujours une âme d'enfant. Parce qu’en moi, tout est confus. Dans un côté, il m’a fallu mûrir très vite pour me mélanger entre des quadragénaires, mais dans l’autre côté, je continue avec mon projet d’abrutir tous ceux qui m’entourent, comme n’importe quel enfant.

Enfin, maintenant je fais le deuxième du baccalauréat, c’est-à-dire, que je n’ai aucune vie sociale, mais je crois que j’ai encore quelques minutes libres dimanche soir : si vous voulez en savoir plus sur moi, vous pouvez me trouver dans ma super maison avec trois étages donnant sur une friche, dans le Sivera Font, à Canals, ou même dans mon cottage de relâchement et de libération des devoirs, dans l’École Officielle de Langues, à Xàtiva.

viernes, 21 de marzo de 2014

Però algú no era sinó un somni.

Somie somnis que s'enlairen, somnis que volen, que fugen de la meua ment, que revolen i no es cansen, i no em cansen. Somnis per somniar, somnis per fugir, somnis per partir, somnis per marxar. Somnis que no s'esgoten, que no s'acaben, somnis que mai no naixen, que s'inventen, que es creen i defugen. Somnis que es perden, que s'obliden, que el temps esborra de nos ments, que sols tenim quan en som nens. Somnis que no s'acompleixen, somnis que plorem, que aclamem, somnis que fervorosament somiem. Desitjos, voluntats, plans, il·lusions, històries, persones, amor, raons, un viure, un sobreviure. Somnis. Somie paisatges, somie viatges, somie mirades, la teua mirada, somie els teus ulls, somie que som un, somie el teu cos a la vora del riu, somie els teus llavis, somie que somrius. Algú em va dir un dia que mai no em cansara de somniar, que somiaríem junts, que moriríem sense no haver obert mai els ulls. Però algú no era sinó un somni, un somni que es va enlairar, que va fugir, que va partir, que va marxar. Un somni que vaig plorar, un conte que el temps va esborrar, uns ulls que vaig obrir, un cor que vaig tancar.

miércoles, 19 de marzo de 2014

Néixer, renéixer.

Psyche. Ànima. Ment. Ésser humà. Poder. Imaginació. Records. Melangia. Enyorança. Temps. Amics. Amor. Desamor. Reamor. Desamor. Solitud. Meditació. Solitud. Solitud. Tristesa. Preguntes. Incertesa. Pensaments. Confusió. Sentiments. Pessimisme. Dolor. Profunditat. Foscor. Nit. Univers. Mort. Optimisme. Llums. Estels. Il·lusió. Vida. Riure. Somriure. Rialla. Espenta. Força. Sortida. Lluita. Batalla. Victòria. Derrota. Compassió. Estima. Amor. Desamor. Reamor. Desamor. Mort. Psyche. Ànima. Ment. Ésser humà.

viernes, 28 de febrero de 2014

Lettre de rupture.



Xàtiva, le 25 décembre 2013
Chère Sophie,
Je ne sais pas comment commencer. J’ai essayé de t’exprimer cela plusieurs fois, mais je ne me vois si fort. J’ai décidé donc de t’écrire cette lettre, pour laisser que tous les mots trouvent leur place sur le papier. Des sentiments se bousculent dans mon cœur, des pensées se mélangent dans ma tête, et moi, je ne sais pas comment les ordonner. Crois bien que je sais le chagrin que la lecture de celle-ci va te causer, mais je dois formuler clairement mes sentiments, car si je ne l’avais pas fait, j’aurais eu le sentiment de te trahir deux fois.
J’ai le sentiment que tu ne m’aimes plus, pire, que nous nous trompons l’un l’autre. Peut-être ai-je tort de penser ça. Mais peu importe la vérité, si j’ai la sensation d’un mensonge constant qu’on ne peut pas nommer amour. La cause? Je ne sais pas. Je ne supportais pas le quotidien, la monotonie. J’ai espéré que l’amour revienne. Pourtant, je ne sentais pas cette petite flamme dont on parle se raviver.  Maintenant, je n’ai plus envie de sauver notre relation.
Je suis vraiment lâche, mais je souffre aussi. Notre amour est déchu depuis longtemps.  
En te souhaitant tout le mieux, j’espère que tu peux me pardonner.
Adieu.

Adrián.

P.S. : J’imagine que tu ne comprndras aucune excuse. Essaie de voir cet accident comme une des épreuves que la vie nous donne.

martes, 16 de julio de 2013

Falacias: ¿Sin ellas no hay soluciones? (Reflexión Personal)


Las falacias pueden entenderse como falsos razonamientos, engaños o manipulaciones del lenguaje. Además, son muy comunes en la especie humana. Pero, ¿cumplen algún papel dentro de nuestra sociedad? Si no lo hacen, ¿por qué las mantenemos?

Entendamos que en una época como la que vivimos es necesaria la innovación interdisciplinar y la búsqueda de nuevas soluciones en todos  los ámbitos: tecnológico, ético, médico… Pero vayamos más allá y veamos que para que todas estas disciplinas adquieran cierta solidez y puedan conseguir un auge es necesario el intercambio de ideas entre ellas, es decir, no basta con conseguir buenas soluciones a nuestras enfermedades si luego tenemos políticos que no dan importancia a la salud de la sociedad y no permiten que estas se desarrollen.

Por tanto, ¿qué ocurre cuando el lenguaje está lleno de falacias? No hay comunicación veraz, lo que interfiere en las relaciones entre los diferentes aspectos y campos disciplinares.

Por otra parte, cabe remarcar que las falacias proliferan especialmente en el ámbito de la política y el mundo empresarial. De hecho, un político o un empresario deben saber moverse sobre una tierra resbaladiza y llena de minas y ser capaces de desmontar estas falacias para dejar paso a la búsqueda de la verdad y del bien común.

Preguntémonos por qué tienen tanto éxito las series sobre abogados. La necesidad de encontrar las pruebas, demostrarlas con sólidos argumentos, la importancia de hacer ver a un juez las falacias de los acusados, de saber desmontarlas, de plantear preguntas para comprobar la veracidad de lo que nos dicen… Tal vez tengan el mismo éxito en la vida real. Sin embargo, para impedir que seamos engañados por ellas, se necesita la familiaridad con estos errores y la habilidad para identificarlos y analizarlos.

Por eso es necesario que conozcamos los tipos de falacias que hay y que sepamos identificarlas a través del diálogo. Porque, a mi juicio, aunque haya situaciones en que seamos  nosotros los que podemos manipular nuestro mensaje, tenemos que estar siempre preparados para poder segregarlas de nuestro lenguaje, porque, si recordamos, la condición inicial para establecer un diálogo (que volviendo al inicio de nuestra redacción permita las influencias e interferencias disciplinares) es la voluntad de búsqueda de la verdad, por lo que si no es nuestra intención será bastante difícil llegar a soluciones adecuadas al desarrollo que tanto estamos intentando conseguir.

lunes, 15 de julio de 2013

I séiem junts.

Feia calor. Però no d'eixa calor que atabala i no deixa viure, sinó més aviat d'aquella altra que fa que l'única cosa que desitges per moment siga l'aigua. La mar, els rius. L'herba fresca i verda sota tu, oblidat que t'acolorirà els texans i la mare et bonegarà, aïllat de qualsevol tipus de bestiola que s'enfile a les teues cames.

El cas és que passejàvem. Però no era un passeig d'aquells que es fan en estiu més aïna per baixar la panxa, que diuen les àvies, sinó que gaudíem del nostre passeig. Sentia com els nostres dits, encargolats els uns amb els altres, es fregaven i em comunicaven tota la tendresa i fragilitat d'aquell rostre bell que ara tenia al costat.

L'aire m'acaronava els cabells. Els teus es deixaven portar més. Onejaven al vent, tractant d'eixugar-se per complet.

Però no volíem caminar. No volíem seure junts. I tanmateix, séiem junts. L'única cosa que volíem era ficar-nos junts al llit.