viernes, 28 de marzo de 2014

Moi, je et surmoi.

MOI, JE ET SURMOI : Comment devenir un pimpant et un connard à la fois. 

Voici mon autobiographie. Dans ces lignes, j’aimerais vous raconter ce qui a été ma vie jusqu’au moment. Toutefois, je ne le ferai pas parce que ni je ne suis sûr de ce qui m’est arrivé pendant les années quatre-vingt-dix ni j’ai envie de vous ennuyer.

Je m’appelle Adrián, ma mère m’a appelé ainsi en raison d’un acteur qu’il y avait dans un feuilleton qu’elle suivait. Après, quand mon petit frère est né, je n’ai pas permis qu’on l’appelait comme n’importe quel autre mauvais acteur, et j’ai décidé donc de choisir son prénom, quoique maintenant je le trouve aussi laid que le mien ! Néanmoins, personne ne nous appelle avec nos prénoms, mais ils le font avec nos noms : moi, on m’appelle Sisternes, mais curieusement, on appelle mon frère Domene.

Xàtiva, 1996. C’est là que je suis né. Plus précisément, c’était le jour de mon anniversaire. Je crois que c’est en automne, où même en hiver, puisque je me rappelle qu’il fait froid et la nuit tombe bientôt, mais peu importe le jour. J’ai déjà dix-sept ans (parfois j’ai beau avoir l’impression d’avoir vécu dix vies!), mais mes parents me nomment encore « leur enfant » : ils me disent que depuis le jour de ma naissance, je n’ai pas arrêté de pleurer.

 La première partie de ma vie n’est pas spécialement intéressante. En fait, je ne me souviens presque de rien. On m’a montré des vidéos et j’ai écouté quelques petites histoires mais peut-être tout est un gros mensonge. J’ai été si marqué lorsque j’ai su que Père Noël n’existait pas, que depuis ce moment-là je doute de tout ce qu’on me dit. Ma famille m’a raconté que j’ai fait mes premiers pas bientôt, et que j’ai appris à lire et à écrire rapidement.

Premier bouleversement de ma vie : en 2005, alors que j’étais sur le point de recevoir la première communion (maintenant je ne le ferais pas), ma famille a déménagé. Les ouvriers n’avaient pas encore fini tous leurs travaux quand nous avons déménagé, par conséquent cela devenait au jour le jour plus stressant. Je n’aimais pas du tout ma nouvelle maison, même si elle était beaucoup plus grande que l’appartement où nous habitions, encore je ne voulais pas y passer les nuits. Dans le vieil appartement, j’avais mon gigogne, où je dormais. Par contre, dans la maison que j’habite encore, il y a autant de lits vides que je ne sais pas où me coucher!

Les jours se passaient. Et petit à petit je grandissais, mon frère aussi. Mes parents vieillissaient. On me disait que j’étais déjà un « petit homme ». Alors que je marchais avec ma mère dans la rue, des vieilles dames que je ne connaissais pas ajoutaient souvent que j’étais plus grand qu’elle (ou même que nous ressemblaient une vraie couple !). J’ai devenu effectivement un préadolescent : avec des forts douleurs au dos et des grains sur tout le visage. C’est à cette époque que j’ai rencontré mes meilleurs amis. Nous avons commencé le lycée tous ensemble, mais nous avons fini tous séparés parce que certains d’eux se sont fait mettre à la porte pour impertinence et inattention.

Maintenant je suis encore au lycée. Là j’étudie des choses très intéressantes pour cette époque technologique, comme la géographie ou la philosophie. Si je devais me décrire, je dirais que je suis quelqu’un de généreux et curieux mais que je suis aussi drôle, fou et d’humeur changeant.

Je hais l’intolérance, le racisme et la violence gratuite, qu’elle soit dirigée contre les humains autant que sur les animaux. Je suis trop idéaliste : je vis dans un monde imaginaire où tout est parfait. Mais la réalité est bien différente de ce monde dans lequel je crois vivre. J'ai conservé toujours une âme d'enfant. Parce qu’en moi, tout est confus. Dans un côté, il m’a fallu mûrir très vite pour me mélanger entre des quadragénaires, mais dans l’autre côté, je continue avec mon projet d’abrutir tous ceux qui m’entourent, comme n’importe quel enfant.

Enfin, maintenant je fais le deuxième du baccalauréat, c’est-à-dire, que je n’ai aucune vie sociale, mais je crois que j’ai encore quelques minutes libres dimanche soir : si vous voulez en savoir plus sur moi, vous pouvez me trouver dans ma super maison avec trois étages donnant sur une friche, dans le Sivera Font, à Canals, ou même dans mon cottage de relâchement et de libération des devoirs, dans l’École Officielle de Langues, à Xàtiva.

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